Obtenir un permis de moto en Suisse est une étape passionnante pour de nombreux jeunes adultes. La liberté de parcourir les routes à deux roues est une expérience inégalée, mais il est essentiel de comprendre les coûts associés à cette aventure. En effet, le prix du permis de moto ne se limite pas seulement aux frais d’examen, mais englobe également divers autres aspects, tels que la formation, l’équipement de sécurité et même les frais de renouvellement.

Dans cet article, nous allons explorer en détail tous ces éléments afin que vous puissiez vous préparer financièrement à votre projet de conduite. Le permis de moto est divisé en plusieurs catégories, chacune ayant ses propres exigences et coûts. Que vous souhaitiez conduire une petite cylindrée ou une moto plus puissante, il est crucial d’avoir une vision claire des dépenses à prévoir.

En Suisse, le coût total peut varier considérablement en fonction de plusieurs facteurs, notamment la région où vous vivez et le type de formation que vous choisissez. Voyons donc ensemble les différents coûts associés à l’obtention d’un permis de moto.

Résumé

  • Le prix du permis de moto varie en fonction des coûts associés à la formation obligatoire, aux examens et à l’équipement de sécurité.
  • Les frais de formation obligatoires comprennent les cours théoriques et pratiques, ainsi que les frais d’inscription à l’école de conduite.
  • Les frais d’examen incluent le coût de l’examen théorique et pratique, ainsi que les éventuels frais de reprise d’examen.
  • Les coûts liés à l’équipement de sécurité comprennent le casque, les gants, les bottes et les vêtements de protection, qui sont obligatoires pour passer l’examen.
  • Il existe des possibilités d’aide financière, telles que des subventions ou des prêts, pour aider à couvrir les frais liés à l’obtention du permis de moto.

Les coûts associés au permis de moto

Les coûts liés à l’obtention d’un permis de moto peuvent être divisés en plusieurs catégories. Tout d’abord, il y a les frais administratifs, qui incluent le coût de la demande de permis et les frais de traitement. En général, ces frais s’élèvent à environ 50 CHF, mais cela peut varier légèrement d’un canton à l’autre.

Il est important de vérifier auprès de votre autorité locale pour obtenir des informations précises sur les tarifs en vigueur. Ensuite, il y a les frais de formation. Pour obtenir un permis de moto, il est obligatoire de suivre des cours théoriques et pratiques.

Les leçons pratiques peuvent coûter entre 100 CHF et 150 CHF par heure, selon l’école de conduite choisie. En moyenne, un élève peut avoir besoin de 10 à 20 heures de cours pratiques pour se sentir prêt à passer l’examen. Cela représente un investissement significatif, mais il est essentiel pour garantir votre sécurité sur la route.

Les frais de formation obligatoires


La formation pour obtenir un permis de moto comprend généralement deux volets : la théorie et la pratique. Le cours théorique aborde des sujets essentiels tels que la sécurité routière, les règles de circulation et la mécanique de base des motos. Ces cours sont souvent dispensés par des écoles de conduite et peuvent coûter entre 200 CHF et 400 CHF, selon la durée et le contenu du programme.

En ce qui concerne la formation pratique, elle est cruciale pour acquérir les compétences nécessaires à la conduite d’une moto en toute sécurité. Les leçons pratiques sont généralement dispensées par des instructeurs qualifiés qui vous guideront à travers les différentes manœuvres et situations que vous pourriez rencontrer sur la route. Il est recommandé de suivre au moins 10 heures de cours pratiques pour être bien préparé à l’examen.

Une fois que vous avez terminé votre formation théorique et pratique, il est temps de passer l’examen pour obtenir votre permis de moto. Les frais d’examen peuvent varier selon le canton, mais ils se situent généralement entre 100 CHF et 200 CHF. Cet examen comprend une évaluation théorique et une évaluation pratique sur la route.

Il est important de bien se préparer pour cet examen, car il peut être stressant. De nombreux élèves choisissent de prendre des leçons supplémentaires juste avant l’examen pour renforcer leur confiance et leurs compétences. Ces leçons peuvent coûter entre 100 CHF et 150 CHF par heure, ce qui peut augmenter considérablement le coût total si vous avez besoin d’un soutien supplémentaire avant le jour J.

Les coûts liés à l’équipement de sécurité

Un autre aspect essentiel à considérer lors de l’obtention d’un permis de moto est l’équipement de sécurité. La sécurité doit toujours être une priorité lorsque vous conduisez une moto. Vous aurez besoin d’un casque homologué, qui peut coûter entre 150 CHF et 600 CHF selon la marque et le modèle.

De plus, il est recommandé d’investir dans des vêtements adaptés, tels que des vestes renforcées, des gants et des bottes spécifiques pour la moto. En fonction des choix que vous faites, le coût total pour l’équipement de sécurité peut facilement atteindre 1’000 CHF ou plus. Bien que cela puisse sembler élevé, il est crucial d’avoir un équipement adéquat pour minimiser les risques en cas d’accident.

N’oubliez pas que votre sécurité vaut bien cet investissement.

Les possibilités d’aide financière

 

Les différences de prix selon les régions

Il est important de noter que les prix peuvent varier considérablement selon la région où vous vivez en Suisse. Dans les grandes villes comme Zurich ou Genève, les coûts peuvent être plus élevés en raison du coût de la vie plus élevé et de la demande accrue pour les écoles de conduite. En revanche, dans des régions plus rurales ou moins densément peuplées, les prix peuvent être plus abordables.

Il est donc judicieux de comparer les prix des différentes écoles de conduite dans votre région avant de prendre une décision. N’hésitez pas à demander des devis détaillés afin d’avoir une idée précise des coûts associés à votre formation.

 

Si vous êtes intéressé par le prix du permis de moto, vous pourriez également être intéressé par l’article Bien préparer son examen moto pratique. Cet article vous donnera des conseils utiles pour réussir votre examen pratique de moto. Il est important de se préparer adéquatement pour maximiser vos chances de réussite. N’hésitez pas à consulter cet article pour obtenir des informations précieuses sur la préparation de votre examen de moto.

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Sortir sa moto du garage au printemps ne se résume pas à tourner la clé et partir. Une vérification complète, étape par étape, permet de rouler l’esprit tranquille, en toute sécurité.

Après l’hivernage, la première chose à faire est de faire un check-up complet à son deux-roues, afin de s’assurer de pouvoir prendre la route en toute sécurité. Voici quelques points à suivre pour cela :

1. Un bon nettoyage avant tout

Avant même de démarrer le moteur, commencez par un bon nettoyage complet. Non seulement cela vous permettra de rouler avec une moto propre, mais surtout, cela facilitera l’inspection visuelle de tous les éléments mécaniques.

  • Utilisez un nettoyant spécifique pour moto ou de l’eau tiède avec un peu de savon doux.
  • Évitez les nettoyeurs haute pression qui peuvent forcer l’eau dans les composants électriques ou les roulements.
  • Profitez du lavage pour inspecter visuellement les durites, les câbles, les joints, les vis, les traces éventuelles de rouille ou de fuite.

Un nettoyage soigneux est la première étape vers une révision efficace.

2. Contrôle de la batterie

La batterie est souvent le premier élément qui souffre de l’hivernage, surtout si elle n’a pas été mise en charge régulièrement.

  • Si vous l’avez démontée et stockée : testez-la avec un multimètre (tension > 12,5V à vide) puis remettez-la en place.
  • Si elle est restée sur la moto : rechargez-la entièrement avant d’essayer de démarrer.
  • Batterie faiblarde ? C’est peut-être le moment d’en changer. Mieux vaut anticiper qu’être en panne au premier arrêt.

Pensez aussi à vérifier les cosses : elles doivent être propres et bien serrées. Un coup de brosse métallique peut être utile si des traces d’oxydation sont visibles.

3. Vérification des pneus

Les pneus d’une moto qui n’a pas bougé pendant plusieurs mois peuvent avoir perdu en pression, voire se déformer s’ils sont restés sur le sol sans béquille centrale.

  • Pression : vérifiez et regonflez à la pression préconisée par le constructeur (indiquée dans le manuel ou sous la selle).
  • État : inspectez les flancs pour détecter d’éventuelles craquelures, hernies ou corps étrangers.
  • Usure : contrôlez la profondeur des rainures (minimum légal : 1 mm, mais on recommande de changer à partir de 2 mm).
  • Date de fabrication : si vos pneus ont plus de 5 ans, même peu usés, ils peuvent devenir dangereux.

Des pneus en bon état sont essentiels à la tenue de route. Ne les négligez pas.

4. Niveaux de fluides

Avant de redémarrer la moto, vérifiez tous les niveaux :

  • Huile moteur : contrôlez le niveau et la couleur. Une vidange est souvent recommandée à la sortie de l’hiver, surtout si l’huile est ancienne.
  • Liquide de refroidissement (pour les motos à refroidissement liquide) : vérifiez le niveau dans le vase d’expansion, et complétez si besoin.
  • Liquide de frein : il doit être clair et à niveau. S’il est sombre, remplacez-le sans tarder.
  • Liquide d’embrayage hydraulique (le cas échéant) : même principe que pour le frein.

Un point important : ne mélangez jamais des liquides incompatibles. Si vous ne savez pas ce qui a été utilisé, mieux vaut faire une purge complète.

5. Freins et plaquettes

Les freins doivent être réactifs, puissants et silencieux. Pour cela, plusieurs points sont à vérifier :

  • Disques : pas de voilage, de fissures ni de stries profondes.
  • Plaquettes : l’épaisseur du matériau de friction doit être suffisante (au moins 2-3 mm).
  • Maîtres-cylindres et durites : pas de fuite, pas de bulle d’air (testez la dureté du levier et de la pédale).
  • Test de freinage : une fois la moto en marche, faites un essai progressif sur une route dégagée.

Des freins fatigués ou mal purgés peuvent ruiner votre sécurité.

6. Chaîne, kit chaîne et transmission

La chaîne est un organe soumis à de fortes contraintes. Si elle a passé l’hiver sans lubrification, elle peut être grippée, rouillée ou détendue.

  • Inspection : vérifiez l’état des maillons, la tension (selon les préconisations du fabricant) et les dents des pignons.
  • Nettoyage : dégraissez la chaîne avec un produit adapté (pas d’essence ou de white spirit) puis lubrifiez-la avec une graisse spéciale.
  • Remplacement : si le kit chaîne est usé (maillons bloqués, dents en forme de “crochet”), changez-le intégralement.

Une chaîne bien entretenue, c’est une transmission fiable et durable.

7. Éclairage, clignotants et avertisseur sonore

Avant de reprendre la route, tous les éléments d’éclairage doivent être vérifiés :

  • Feux avant (code + phare), feu arrière
  • Feu stop
  • Clignotants gauche/droite, avant/arrière
  • Avertisseur sonore (klaxon)

Vérifiez aussi l’état des ampoules et des connectiques. Un faux contact peut être dû à l’humidité ou à une oxydation légère. Un petit nettoyage des broches peut suffire.

8. Commandes et câbles

Les câbles (embrayage, accélérateur, starter) peuvent se gripper ou se détendre avec le temps.

  • Contrôle visuel : repérez les éventuels effilochements ou frottements.
  • Souplesse : assurez-vous que les commandes reviennent bien en place sans accroc.
  • Lubrification : utilisez un lubrifiant adapté pour prolonger la durée de vie des câbles.

Profitez-en pour tester les leviers, pédales, rétroviseurs, guidon et autres commandes. Tout doit être fluide et sans jeu excessif.

9. Démarrage moteur et essai routier

Une fois les vérifications faites, vous pouvez enfin démarrer le moteur :

  • Laissez-le tourner quelques minutes sans accélérer brusquement.
  • Écoutez les bruits anormaux : claquements, cliquetis, sifflements.
  • Vérifiez qu’aucun témoin d’alerte ne reste allumé.
  • Faites un tour de quelques kilomètres pour tester la moto à froid, puis à chaud.

Soyez progressif sur les premiers kilomètres, histoire de laisser tous les composants mécaniques reprendre leur place.

10. L’assurance et les papiers

Dernier point, mais essentiel : assurez-vous que votre assurance est bien en règle et que la vignette (le cas échéant) est à jour. Pensez aussi à vérifier la validité de votre permis, surtout en cas de permis à l’essai ou à durée limitée.

Si certains points vous semblent incertains ou si vous avez un doute sur l’état de votre moto, n’hésitez pas à faire appel à un professionnel. Un petit contrôle technique ou une révision rapide en atelier peut éviter de gros tracas.

Bonne route, et bon retour sur deux roues !

La directive ASA n°7 a été modifiée comme suit :

Les motocycles à roues jumelées mais considérés comme à roue unique ne sont pas autorisés à titre de véhicule servant aux examens.. La mise en vigueur a été fixée au 1er janvier 2018.

Vous ne pourrez donc plus vous présenter aux examens avec le type de motocycles de plus de deux roues.

Par contre, rien ne vous empêche de l’utiliser tous les jours, sous la pluie, la neige ou dans les bois :

Il fait beau, l’été indien fait son grand retour, l’envie de s’échapper sur les routes en profitant des sublimes paysages automnaux est grande avant le retour du froid. Parmi les quelques règles essentielles lors d’une sortie à moto, l’une d’elle est particulièrement importante : votre habillement !

En dehors du port du casque obligatoire, l’équipement minimum conseillé est de porter une veste adaptée avec protections, un pantalon solide, des gants et des chaussures montantes protégeant la malléole. Vous pouvez agrémenter votre tenue d’un pantalon moto, une ceinture dorsale voir un gilet de sécurité. Le short et le t-shirt peuvent rester eux en sécurité dans un sac à dos.

Nous vous épargnerons des images à la suite de chutes sans protections adéquates, mais il serait dommage d’écorcher votre joli bronzage estival, et ceci dans le meilleur des cas.

Vidéo

Une fois l’examen théorique acquis, vous recevrez votre permis provisoire catégorie A1 ou A, vous allez pouvoir rouler seul(e) avec votre moto. Dès ce moment, vous aurez 4 mois pour suivre les cours obligatoires. La validité de votre permis provisoire sera prolongée de 12 mois dès les cours effectués.

Pour acquérir de solides bases, il est important de s’entrainer individuellement, mais également d’apprendre avec des personnes qualifiées qui seront à même de vous former et développer une conduite sûre. Une bonne formation vous évitera du stress et des coûts supplémentaires en cas d’échec.

Inscription moto

 

Une fois que vous aurez suffisamment pratiqué avec votre moniteur et que vous vous sentirez prêt, vous pourrez vous inscrire à l’examen pratique.

Voici une liste du matériel indispensable pour passer l’examen pratique du permis de conduire dans le canton de Vaud, accompagnée d’une vidéo explicative pour vous aider à bien vous préparer.

Pour tous les candidats (voiture et moto) :

  • Pièce d’identité valable : carte d’identité, passeport ou livret de séjour
  • Permis d’élève conducteur : en cours de validité
  • Permis de circulation du véhicule utilisé : document original requis
  • Véhicule conforme : pour le permis voiture, si vous utilisez votre propre véhicule, il doit être équipé d’un frein à main accessible depuis le siège passager et d’un compteur visible pour l’expert

Pour les candidats moto :

  • Équipement de sécurité complet : Casque homologué, veste renforcée, gants adaptés, pantalon de moto (pas de short !),  bottes ou chaussures montantes couvrant les malléole
  • Véhicule en bon état : éclairage fonctionnel et pneus avec un profil d’au moins 1,6 mm sur toute la surface de la bande de roulement

Pour plus de détails et pour vous inscrire à l’examen pratique, vous pouvez consulter le site officiel du Service des automobiles et de la navigation du canton de Vaud : vd.ch

Rouler en Moto ou en Scooter en ville peut s’avérer dangereux. Pour éviter les risques d’accidents, il existe quelques règles de conduite de base à respecter.